jeudi 28 octobre 2010

Nick, entre nous, tu m'avais manqué.


Deux ans déjà que je ne l'avais plus vu, le Nick. On s'était quitté sur un bon souvenir lui et moi, un excellent concert des Bad Seeds au nouveau casino et cette fois ci c'était au sein de son deuxième groupe, Grinderman, que j'allais le retrouver avec en première partie Anna Calvi.
Je ne la connaissais pas et j'avais décidé de ne pas l'écouter pour me laisser la surprise... Peut-être parce que je m'étais levée à 5h, peut-être parce que j'étais un peu fatiguée du voyage (Bastia-Paris), de ma journée plus largement, ou parce que j'avais trop hâte qu'elle cède la place à Grinderman...
 je n'ai pas aimé. Tout était là pourtant, une super voix, des bonnes compos, mais non. Et contrairement à ce que j'ai pu lire ailleurs je ne lui ai trouvé aucun charisme, mais alors vraiment aucun.



Arrive Grinderman. Déjà, mieux vaut te le dire direct, mon avis n'est certainement pas objectif parce que j'aime démesurément Nick Cave, avec ou sans moustache. Dans Birthday Party, dans Boys Next Door, dans les Bads Seeds ou Grinderman ou en tant qu'écrivain.
Cela dit, si le premier album (Grinderman 1) m'avait totalement séduite, je dois avouer que le second un peu moins. J'ai pas vraiment cherché à l'apprécier, c'est vrai aussi, je ne l'ai écouté que sommairement.
Mais ce ressentiment était aussi là lors du concert.
Get It On, No Pussy Blues, Honey Bee, When My Love Comes Down, Grinderman, The Man in The Moon, m'ont littéralement terrassée et j'aurais bien aimé qu'il pousse jusqu'à Electric Alice qui reste ma préférée. Mais bon. Y a pas à dire. Nick Cave sait y faire quand même, et à 53 ans, il ne manque pas d'énergie le bougre. Il danse, fait l'abeille, va chercher le public. C'est sans parler de l'intenable Warren Ellis, toujours aussi polyvalent, toujours aussi excité du bulbe...
Et toi t'es là, que tu connaisses bien les morceaux ou pas, que tu le veuilles ou nous, tu t'en prends juste plein la gueule. Et c'est très bien comme ça.