Après ce top 5 plus efficace qu'un radiateur pour réchauffer tes fesses, j'y vais de mes cinq brisques pour parfaire ce mur de la playlist hivernale. Et, à défaut de te faire groover ces quelques chansons te mettront au moins du baume au coeur (en tout cas, c'est le but).
Come On Over (Turn Me On) - Marck Lanegan & Isobel Campbel
Voilà quelque temps maintenant que le duo nous offre des compositions toutes plus sensuelles et irrésistibles les unes que les autres ; Come On Over (Turn Me On) de déroge pas à la règle, bien au contraire.
American Nightmare - Myka 9
Ah non, je ne fais pas dans le récent pour le coup. 1999, c'était loin et pourtant plus j'écoute cette chanson plus je me dis qu'elle n'a pas pris une ride et qu'elle est toujours aussi efficace.
Walk-On Wood - The Black Atlantic.
Je sais, ça ne révolutionnera probablement pas ta vie, tu l'auras peut-être oublier d'ici peu, mais en attendant c'est bien agréable à écouter.
Bloodhail - Have A Nice Life
Je t'épargne le récit de mon epic fail new-yorkais absolument irréaliste avec Have A Nice Life, parce qui compte c'est bien ce que ce morceau est bon (et il l'est).
All I Want For Christmas Is New Year's Day - Hurts.
Probablement pas la meilleure chanson de Hurts mais quand même ça se laisse écouter et, qui plus est, dans 3 jours c'est quand même noël.
Ce jeune rappeur ravie les oreilles avec ce son vintage qui va bien. Teron est notamment connu en tant que songwriter ; il a officié aux côtés de Michael Jackson (mazette !), Jennifer Lopez ou encore Pink. C'est dire si côté zik, on peut lui faire confiance (même si concernant J.Lo, on peut aisément s'en dispenser). Et on aurait tord de se priver de ce flow entêtant. Extrait de l'album "Liquor Store", sorti en 2010.
Un assez gros coup de coeur, je dois dire. Lors de mes nuits sans fin à regarder MTV Pulse et sa "Zone Alternative", je tombe sur ce clip assez déroutant, mettant en scène une femme d'âge mûr se déhanchant maladroitement devant un adolescent plus qu'amorphe. Ces deux jeunes femmes rendent hommage à "Ma Benz" du Suprême NTM et Lord Kossity. Là où chez nos amis rappeurs, on ne distinguait que quelques bribes de paroles, les Brigitte leur rendent leur côté "caliente" et sexy. A aimer fortement. Comme on pourrait apprécier un câlin de Joey Starr. Extrait du EP "Battez-vous", sortit en 2010.
Ce groupe de rock anglais m'a tapé dans l'oeil, vers 1h du matin, quand je n'attendais plus rien de la vie, juste que le sommeil me gagne. Le dynamisme de la diva Shingai Shoniwa m'a carrément cisaillé, et je dois dire que des blacks dans le rock, ça manque assez terriblement. Laissez vous prendre par le rythme, c'est aussi simple que ça ! Extrait de leur deuxième album "Wild Young Hearts", sortit en avril 2009.
Inutile de présenter notre King of Funk, notre Cosmic Boy, notre Virtual Insane. Jamiroquai nous revient (enfin) avec un nouvel album et la ferme intention de nous initier, si ce n'était déjà fait, à son groove si fédérateur. Déjà un indispensable, cette chanson fera danser dans les chaumières et nos chères ménagères de moins de 50 ans en seront sûrement ravies. Extrait de l'album "Rock Dust Light Star", sortit le 1er novembre 2010.
Parmi mes découvertes MTV "Tard-dans-la-nuit-je-compte-les-moutons", il y a Marina & The Diamonds, et cette chanson. Déjà, le charme de Marina Diamandis laisse peu indifférent pour peu qu'on aie les yeux dépourvus de caca. Et ensuite, sa voix grave et presque "soul" vous entraîne dans le fake monde merveilleux d'Hollywood, où les filles de l'Est viennent se perdre pour échapper à leur vie dans des cités-dortoirs industriels. Corrosif et charmant à la fois, à écouter, et pis c'est tout ! Extrait de l'album "Family Jewels", sortit en 2010.
La France n'a pas pour tradition d'être un grand pays rock. Elle est certes fameuse pour son fromage, son vin, son Johnny, son petit Président et sa Grande Première Dame, mais pas suffisamment pour sa culture alternative. Peuchère. A côté de ça, une poignée d'irréductibles gaulois arrivent encore et toujours à faire fi de l'envahisseur "nouvelle-vague-française-soupape-trendy-de-la-variétoche-moche". Parmi ces fieffés bourrés de zèle, nommons l'impressionnant Jad Wio.
Une entité bicéphale au son fédérateur, créé en 1982 par Denis Bortek, monsieur Loyal au look de dandy décalé et narquois, et de Christophe K-Bye, le guitariste chaussé de lunettes et de cuir. Le groupe flirte avec différents styles (batcave, rock, electro...), mais avec une élégance qui lui est toute particulière. La force du groupe réside dans des textes ciselés tels de petites histoires, parfois coquines, dans un français presque châtiée, mais où se distille une merveilleuse perversion. Notons également des prestations scéniques toujours théâtrales et souvent sauvages.
Ci-dessous, la liste non-exhaustive de leur discographie, histoire de dire qu'on ne vous ment pas sur la marchandise (c'est surtout une invitation implicite à ECOUTER, nom d'un chien !) :
Cellar Dreams (1982)
Contact (1989)
Fleur De Métal (1992)
Cosmic Show (live de 1994)
Monstre-toi (1995)
Nu Clé Air Pop (2005)
Sex Magick (2007)
Mon attachement particulier à Jad Wio s'explique par la frustration. Celle qui veut que la France nous prive de certains genres musicaux par pur chauvinisme et un rejet pur et simple des grands mouvements. Distillant une pop glaçante, mâtinée de goth, de rock et surtout, d'une personnalité presque schizophrène ; Denis Bortek incarne à merveille différents personnages : montreur de freaks, allumé de l'espace, être androgyne par excellence et parolier de génie. L'extravagance de Jad Wio est mise en sommeil pendant une décennie, et 2005 marque le retour de la formation de base, avec Christophe K-Bye à la guitare, remplacé par le Baron sur l'album "Monstre-Toi". Le dernier album en date, "Sex Magick", une merveille rock'n'roll finement électrique, conte l'histoire de Diane Orlow, alias Lilith Von Sirius, égérie underground qui fricota avec la crème de la mouvance sombre (Einstürzende Neubauten notamment), et courtisane de luxe. Un destin roller-coaster, collant parfaitement avec le bestiaire freaky de ces frenchies qui ne pratiquent pas la langue de bois.
Deux ans déjà que je ne l'avais plus vu, le Nick. On s'était quitté sur un bon souvenir lui et moi, un excellent concert des Bad Seeds au nouveau casino et cette fois ci c'était au sein de son deuxième groupe, Grinderman, que j'allais le retrouver avec en première partie Anna Calvi.
Je ne la connaissais pas et j'avais décidé de ne pas l'écouter pour me laisser la surprise... Peut-être parce que je m'étais levée à 5h, peut-être parce que j'étais un peu fatiguée du voyage (Bastia-Paris), de ma journée plus largement, ou parce que j'avais trop hâte qu'elle cède la place à Grinderman...
je n'ai pas aimé. Tout était là pourtant, une super voix, des bonnes compos, mais non. Et contrairement à ce que j'ai pu lire ailleurs je ne lui ai trouvé aucun charisme, mais alors vraiment aucun.
Arrive Grinderman. Déjà, mieux vaut te le dire direct, mon avis n'est certainement pas objectif parce que j'aime démesurément Nick Cave, avec ou sans moustache. Dans Birthday Party, dans Boys Next Door, dans les Bads Seeds ou Grinderman ou en tant qu'écrivain.
Cela dit, si le premier album (Grinderman 1) m'avait totalement séduite, je dois avouer que le second un peu moins. J'ai pas vraiment cherché à l'apprécier, c'est vrai aussi, je ne l'ai écouté que sommairement.
Mais ce ressentiment était aussi là lors du concert.
Get It On, No Pussy Blues, Honey Bee, When My Love Comes Down, Grinderman, The Man in The Moon, m'ont littéralement terrassée et j'aurais bien aimé qu'il pousse jusqu'à Electric Alice qui reste ma préférée. Mais bon. Y a pas à dire. Nick Cave sait y faire quand même, et à 53 ans, il ne manque pas d'énergie le bougre. Il danse, fait l'abeille, va chercher le public. C'est sans parler de l'intenable Warren Ellis, toujours aussi polyvalent, toujours aussi excité du bulbe...
Et toi t'es là, que tu connaisses bien les morceaux ou pas, que tu le veuilles ou nous, tu t'en prends juste plein la gueule. Et c'est très bien comme ça.
Alors que je m'apprêtais à publier un superbe article sur Einstürzende Neubauten, que dis-je, alors même que j'étais entrain de cliquer sur le bouton orange-moche PUBLIER LE MESSAGE, voilà que Blogspot m'efface le contenu de mon article. J'avais les nerfs, je te dis pas comment. Tellement en fait que je me la sens pas trop de tout retaper pour le moment, c'est encore trop frais, trop douloureux, mais je te le jure, avant la fin de l'année tu auras ton article spécial 30 ans d'Einstürzende Neubauten.
Cela étant dit, je suis d'humeur généreuse aujourd'hui mon brave et je t'offre gracieusement cette playlist concoctée avec amour.
La green attitude, c'est un état d'esprit. Manger exclusivement des conserves Géant Vert, ne pas oublier sa panoplie verte à la Saint Patrick, sous peine de se faire taper sur le dessus du crâne par les lutins guillerets, se saouler au Get 27, aimer s'allonger dans l'herbe. Mais c'est aussi le nouveau noir, le vert.
Le 14 avril 2010, je suis à Berlin, et j'apprends la mort de Peter Steele. Autant dire que mon coeur a saigné. Il suintait verdâtre. Par quel phénomène chimique, ça, je ne saurais le dire. Dans tous les cas, j'ai vu s'envoler ma chouette carapace de demoiselle goth, et toutes mes consœurs poussant les haut-cris, complainte déchirante. Bela Lugosi n'est pas mort, mais Peter Steele oui.
Plutôt curieux pour un être si définitivement morbide, que de se voir affronter la Faucheuse en duel. Le génie de Type O Negative réside dans sa parfaite auto-dérision, le jeu constant du chat mort et de la souris. Et l'apport d'une musique pesante, mais toujours sexy en diable et dégoulinant, comme un sirop d'entrejambe (oui, bon, on passera sur cette comparaison un peu "cavalière"). La mayonnaise prend (désolé) facilement, on se laisse vite berner par ces Vikings au teint olive qui vous arnaque avec leur style improbable, mélange déroutant de hardcore-trash/doom/métal et cette facette lourde, romantique à souhait. 1993 marque la sortie de l'album "Bloody Kisses", premier succès commercial du label Roadrunner Records. La virtuosité de la galette se ressent dès "Christian Woman", chanson-fleuve à la gloire du péché. "Black N°1" est LA chanson référence pour toutes ces filles qui ont les racines apparentes, passant leur temps à se teindre en noir. Bref, un bijou ciselé dans le granit. "October Rust" paraît en 1996 et confirme la tendance romantico-baroque du groupe, avec des chansons lentes à ramper sur le ventre, dont les très belles "Love You To Death" et "Be My Druidess". A partir de là, leur mode de fonctionnement reste similaire ; une musique lourde, entêtante, venue du dedans.
Le point fort du groupe, s'il en est, est sa maîtrise totale du délire le plus débridé, le plus sous-ceinturé, le plus grivois. Peter Steele et ses camarades Josh Silver, clavier, Kenny Hickey, guitariste, et Johnny Kelly, batteur s'ébattent dans des sauteries pipi-caca plus que jouissives, en témoigne le live de l'année 1999 intitulé "Symphony For The Devil", où l'on assiste backstage à tout un tas de règlements de compte sous forme de chat-bite et de dessins sur le visage, du plus bel effet. Type O a toujours été controversé, et déclare, après les accusations de nazisme et autres fascismes datant de 1991 et de l'album "Bloody Kisses" (la chanson "Kill All The White People" plus particulièrement) :
«Type O endosse la responsabilité de presque tous les désastres majeurs des deux derniers millénaires : de la crucifixion du Christ, au trou dans la couche d’ozone en passant par la guerre du golfe et le Sida.»
De quoi faire tiquer. Mais c'est bien cela qui est bon chez nos bonshommes verts ; l'auto-dérision et autres drôleries du même acabit sont peu fréquentes dans les formations metal qui se prennent parfois pour les chevaliers de l'Apocalypse. Le mérite de Type O, outre d'avoir inondé les sous-vêtements de nombreuses jeunes filles en fleur, est d'avoir aussi, et surtout, apporter une âme à une musique parfois dur à recevoir, assumant parfaitement la part de féminité qu'il peut y résider.
La rentrée approche à grands pas et que ton été fût pourri, pas mal, génial ou über-trop-parfait il y a fort à parier qu'il sera, quoiqu'il arrive, mieux que ce qui t'attend. Ou en tout cas, c'est l'impression que tu auras, parce c'est toujours pareil, on magnifie nos souvenirs.
Bref, maintenant que tu ne peux plus regarder Secret Story ou dormir 15 heure par jours et de préférence jamais la nuit, je te propose une mini-playlist spéciale soupirs, nostalgie et "hé tu t'souviens quand... ?" sans tomber dans l'ambiance piano-bar universal musique.
Le concert d'Asaf Avidan & The Mojos ou la claque incontestable de l'été. J'en suis sortie les mains moites, le coeur serré et dans l'incapacité totale de dire quoique ce soit. Si ce n'est peut-être "putain c'était...... c'était.... raaaah j'en ai des frissons !", autant se taire quoi. À chaque chanson je me demandais jusqu'où ce mec pouvait nous emporter avec sa voix, et ça avait beau être ma première écoute il me semblait les connaître depuis toujours.
En version studio ça rend plutôt bien aussi mais rien de comparable avec la scène. Asaf avidan c'est un peu Janis Joplin avec une bite tu vois. Ils seront le 15 octobre à la Maroquinerie.
Outre que l'esthétique des photos, vidéos, de la pochette etc. soit franchement sympa, c'est un magnifique album que nous offre là Mike Hadreas a.k.a Perfume Genius. Learning ou 10 chansons tout en douceur, qui te touchent en plein dans le coeur, pour faire pleurer les jeunes filles en fleur et même les autres. Et même tout le monde, en fait.
Ok, dans le genre "récent" j'aurais pu faire mieux mais il n'empêche que cette chanson est excellente et idéale pour te rappeler, avec son atmosphère éthéré et ses relents d'air chaud, tes vacances à ne rien faire si ce n'est attendre au soleil que Secret Story commence.
Extraite du dernier album de The National, High Violet, Conversation 16 est une chanson parfaite en tout point. Du genre que tu pourras écouter dans un, cinq ou dix ans avec toujours autant d'émotion. Surtout si, comme moi tu vas les voir en Novembre à l'Olympia.
Mon dernier concert ; je crois que je n'ai jamais vu show plus orgasmique que celui de nos classieux frenchies. Bien rôdés, humbles juste ce qu'il faut pour faire craquer nos culottes, leur son est indéniablement calibré pour le dancefloor, avec ce twist de french touch qui rend accro. "1901" est tiré du dernier album "Wolfgang Amadeus Phoenix", sorti en 2009.
La nouvelle sensation rockabilly des années 10. Une énergie tout droit sortie des 50's/60's, une esthétique tout en hot-rod et pin-up. Alors qu'on pressent un retour en force des Teddy Boys et autres Pink Ladies "greasesque", les Hillbilly Moon Explosion arrive à point nommé avec "Raw Deal", album survitaminé et énergique.
Duo formé de Nili Hadida, l'Israélienne, et de Benjamin Cotto, le Français, Lilly Wood & The Prick distille en anglais de délicieuses comptines un peu cruelles, un peu sucrées. Le nom du groupe est en lui-même un paradoxe ; Lilly Wood est une jeune fille tendre, et le "Prick", que l'on peut traduire par "le petit con" , "le petit branleur". "Down The Drain" est un morceau agréable et bercé d'une voix rêveuse.
Empire Of The Sun, duo australien, proclame son attachement aux années 80 esthétiques et décalées. Voix aiguës, nuage électronique, et un beat entêtant, pour se déhancher indéfiniment.
La rousse Florence Welsh et sa Machine diaboliquement épique nous offre une douce mélopée, comme émergée d'une forêt ancestrale, peuplée de créatures magiques (ouais bon, j'arrête les allusions franchement "Seigneur des Anneaux" !). Cette chanson lui a été inspirée par une installation (œuvre d'art qui use de différents médias pour offrir une expérience au spectateur d'un espace particulier ou de circonstances déterminées).
Individu ô combien publique, entité anthropomorphique aux visages aussi différents que ceux de Michael Jackson au fil des années, une capacité à renouveler son persona avec un enthousiasme totalement délirant, une machine "tubesque" bien rôdée qui tend à un seul but ; vous punir sévèrement de n'être que des cloportes mal embouchés. Marilyn Manson, c'est ça ; un sale gosse qui ferait des tartes aux pommes pour sa mère grand, un terroriste qui enterrerait dignement les victimes de son jihad, un artiste profondément underground dans l'idée, mais insensiblement médiatisé et sur lequel les spots se braquent, parce que cela est bel et bon. Alors, par ici la polémique ; mon but n'est pas de faire la nique aux partisans du "il s'est fait enlever une côte pour s'auto-administrer une turlute royale" ou "il martyrise des canaris sur scène et leur mange la tête, genre Bernie" ou bien "Mais nan t'es ouf, c'est pas une lentille, c'est un oeil de verre". Non. N'est pas Perez Hilton qui veut. D'accord, ça peut être cool de se payer la tête du vilain Manson, au patronyme tout à fait antinomique. Mais il faut avouer que c'est bien grâce lui que la plupart des irréductibles fan de musique ont mis la main aux fesse du Côté Obscur. Avant les sombres et puantes années 90, Marilyn Manson était Brian Warner (appelation d'origine incontrôlée), un Spooky Kid énervé qui avait un groupe en "Trucmuche et les Trucmachins". En l'occurrence, des Spooky Kids. Accompagné de son éminence grise, mélange hérétique entre l'icône mode du Swinging London, Twiggy, et le serial-nocturne "Night Stalker" Richard Ramirez, le "wacko latino", tueur en série et fan de heavy metal, il s'attaque à la scène sombre avec véhémence et avec l'air d'un Willy Wonka dégénéré. Premier album : "Portrait of An American Family" (1994) ; Manson se veut l'anthropologue d'une Amérique sclérosée et adepte du "couch potatoe" maléfique. Récidive un an plus tard, avec "Smells Like Children", bande-son hallucinée et empoisonnée d'une épopée enfantine. Le pinacle arrive l'année suivante et se nomme "Antichrist Superstar" ; macabre et gavé de toiles d'araignée, il marque l'apogée du malsain et la fin d'une collaboration fructueuse, celle d'avec son mentor, Trent Reznor, leader pas tranquille de Nine Inch Nails. L'album suivant, paru en 1998, "Mechanical Animals", est un pur chef-d'œuvre organique, hommage non-dissimulé au faste du Bowie des années 70, notamment Ziggy Stardust. 1999 ; année du massacre de Columbine. Manson réplique aux accusations qui lui sont portées par un album enfanté douloureusement, et intitulé "Holy Wood".
A partir de là, la carrière du grand Ponte du Farcesque et du Grotesque perd un peu pied, même si l'album "The Golden Age of Grotesque" (2003) comporte quelques sympathiques hymnes capables de réveiller les plus morts d'entre nous. Divergences amoureuses, notamment avec l'effeuilleuse en chef Dita Von Teese, et clip torride avec sa nouvelle jeunette, Evan Rachel Wood, dans le cadre de l'album "Eat Me, Drink Me" (2006), le Révérend se perd un peu musicalement, notamment après la rupture d'avec l'inénarrable Twiggy Ramirez, parti batifoler chez A Perfect Circle et Nine Inch Nails entre autres. Récemment, la maison de disque de Manson l'a congédié, pour ventes insuffisantes... Plutôt ironique pour celui qui démocratisa le metal de manière outrancière, se jouant des médias avec une habileté presque (m)obscène. Haha. Jamais homme n'aura autant divisé les esprits ; malgré tout, il demeure un artiste complet et visuellement intense, c'est un peu notre Lady (Doll-Da)Gaga (Buzz-Buzz-Ziggety-Zag) à nous.
Parce que nous sommes tous des nobodies, qui veulent être somebodies.
Les années 90. Grande polémique, presque autant que les années 80 ont pu délier les langues et faire parler, à coup de stroboscopes, de maquillage New Romantic, de Boy George et autres Duran Duran. A mon sens, les années 90 symbolisent à elles seules la désincarnation totale de la décennie précédente. Elle refoule le soufre et le danger, le côté putride de l'artifice. Dave Gahan pète un câble en 93 et se métamorphose en archange déchu, muni d'ailes en perdition. Trent Reznor se coupe les cheveux, après une ultime coup de maître avec "The Perfect Drug". Le Grunge, pourtant né au milieu des années 80, explose littéralement avec l'apogée de Nirvana et la sacralisation presque immédiate d'un Kurt Cobain hagard, flottant dans ses chemises à carreaux poussiéreuses. La génération Nü-Métal fait son apparition, et la techno et l'Eurodance deviennent des genres à part entière, et ceux qui peuplaient les concerts rock boueux se rendent sur un pied et la tête dans les diamants de Lucy aux rave parties qui éclosent peu à peu. Moi, ce qui m'intéresse dans ces années 90, c'est avant tout les clips. J'ai constaté une récurrence des couleurs flashy, voire vomitives, qui rappellent le Technicolor utilisé en cinéma. En partant d'un clip, "Heart-Shaped Box" de Nirvana, j'ai réussi à rallier 9 autres vidéos d'artistes ayant un univers différent mais qui, en un seul clip, peuvent se rapprocher les uns des autres par le traîtement de l'image. Voyez plutôt :
1) Nirvana - "Heart-Shaped Box"(1993)
Le pionnier du genre, réalisé par Anton Corbijn, réalisateur et vidéaste de génie qui a notamment collaboré avec U2 et Depeche Mode. Extrait de l'album "In Utero".
2) The Smashing Pumpkins - "Today" (1993)
Extrait de l'album "Siamese Dream". Le clip dénote par sa plénitude, qui n'a rien à voir avec les paroles, plutôt sombres. On retrouve le camion de glace dans un autre clip de cette même liste.
3) Soundgarden - "Black Hole Sun" (1994)
Extrait de l'album "Superunknown". Chris Cornell et sa bande évolue dans un univers quasi-apocalyptique, genre trou noir et gros yeux et bouche baveux. Flippant, mais tellement bon.
4) Garbage - "Only Happy When It Rains" (1995)
Extrait de l'album "Garbage". La féline Shirley Manson nous en "grungise" un coin avec sa voix vicieuse et insidieuse et sa chevelure flamboyante. Electrisant.
5) Red Hot Chili Peppers - "Aeroplane" (1995)
Extrait de l'album "One Hot Minute". Anthony Kiedis se dandine cheveux aux fesses, le torse nu de rigueur, accompagné d'un Dave Navarro tatoué et survolté. On aime.
6) No Doubt - "Don't Speak" (1995)
Extrait de l'album "Tragic Kingdom". Cette chanson évoque la séparation de la chanteuse Gwen Stefani d'avec le bassiste Tony Kanal après 7 années de relation. Une jolie perle, qui nous fait presque regretter l'envolée solo de la bombasse blonde, mais le groupe est de retour depuis 2009 avec un nouveau single "Stand and Deliver", reprise du groupe Adam & The Ants.
7) KoRn - "Got The Life" (1998)
Extrait de l'album "Follow The Leader". La bande à Jonathan Davis pare cette fabuleuse chanson d'une rythmique presque disco, qui secoue bien les cages à miel, comme dirait ce cher Francis Zégut. Assurément un hit.
8) Coal Chamber - "Loco" (1998)
Extrait de l'album "Coal Chamber". Du métal à l'état brut, avec le retour du camion de glace, et même si ce n'est pas Billy Corgan au volant, c'est assurément un gars complètement "loco". Le hurleur en chef Dez Fafara, au nom aussi exotique qu'original, distille son métal matiné d'indus, de gros riffs singlants et une basse complètement groovy.
9) Oomph! - "Das Weisse Licht" (1999)
Extrait de l'album "Plastik". Revoilà mes teutons préférés ! L'ambiance du clip se rapproche assez dangereusement de celle de "Black Hole Sun", cité plus haut ; genre banlieue arriérée avec des gens pas très recommandables. Un petit côté "Edward Aux Mains d'Argent" tinté de métal hargneux.
10) Stone Temple Pilots - "Sour Girl" (1999)
Extrait de l'album "N°4". Oui, oui, je sais, je suis un peu obsédée par cette chanson, que j'ai connu grâce à son clip. Le vénéneux et ondulant Scott Weiland se suffit à lui-même dans cette vidéo, même si l'on remarque la présence d'une certaine tueuse de vampires qui a allumée nos années 90 en mode jean baggy et t-shirt Volcom.
PS de la Mort : Certes, la qualité des vidéos ne permet peut-être pas de se faire une idée ultra-précise de ce que je voulais signifier dans cet article, mais on peut tout de même se rendre compte qu'il y a un dénominateur commun qui anime ses clips (le travail de l'image, le contenu...). Nos années 90 étaient grunge et sourdes, les clips en témoignent.
Il n'est pas toujours facile d'être gothique en été, ne serait-ce que pour s'habiller. Garder coûte que coûte ses Docs et son perfecto n'est pas sans peine. Cela dit, les Djs Dar(k) Dar(k) vous propose une playlist idéale pour vous aider à mieux supporter de cuire aux plus près des flammes de l'enfer.
Non, inutile de râler je ne reviendrai pas dessus. Le Goth, c'est fini, et depuis bien longtemps déjà. Plus rien de nouveau ne se créé, c'est un mouvement qui s'est refermé sur lui même, si ça vous amuse d'écouter encore et toujours les mêmes choses qu'il y a 20 ans, tant mieux, mais j'estime qu'à 16 ans on doit aussi apprendre à vivre avec son temps (même si j'adore Siouxsie, Bauhaus et autre Sisters). Puis, cette chanson sent drôlement bon l'été. Pour l'avoir en mp3 il suffit de s'inscrire à la newsletter du groupe sur leur myspace.
Une chanson très justement nommée qui ramène un peu de chaleur dans nos vies de citadins sur-pollués (Greepeace, sors de ce corps !). Avec en prime, et non des moindres, la jolie voix de l'actrice Zooey Deschanel, dont j'aurai l'occasion de vous parler dans ces pages.
Une chanson survitaminée et garantie avec caries dentaires, mais un délicieux moment, plein de vanille et de glaces à la crème. A déguster sans compter (les calories).
Une chanson qui n'est pas toute récente, mais qui fait du bien, ensoleillée et rondement menée par la voix über-sexy du non moins über-sexy lui-même Scott Weiland. Par contre, le clip ne rappelle en rien les plages de sable fin, il est plutôt sombre, mais que voulez-vous, l'attrait pour la nuit est irrépressible ^^
Le délicieux Pharell Williams s'accoquine avec Nelly Furtado pour une chanson à la rythmique irrésistible. De quoi saigner sur le dancefloor. Pardon ? Qui a dit qu'on était pas de vrais goths ? ^^
David Guetta feat. Kid Cudi - Memories Bon, on sait, cette chanson n'est sûrement plus un secret pour personne, on l'a pas sorti de notre haut-de-forme, mais il faut avouer qu'elle balance la purée (oups!). Et puis, même si je n'ai pas une affection particulière pour notre David Guetta(aaaaaaaaaa) national, j'ai tendance à encourager à mort cette chanson, surtout pour Kid Cudi.
J'aime bien la guitare plutôt ironique et c'est quand même bon de scander à qui veut l'entendre Youuuuu & meeee burniiiing in summertiiiime. Puis Sonic Youth c'est toujours sympathique.
C'est pas parce qu'on est en été qu'on a pas la droit de déprimer un peu. Puis je la trouve fraîche, peut-être parce qu'elle me rappelle new-york sous la neige.
J'ai envie de dire "tout est dans le titre". (J'aurais pu mettre "Pessimist" chanson également extraite de l'album Gemini, mais point trop n'en faut dans la déprime.
Il est clair que, en matière de musique, l'Allemagne s'est toujours montrée prolixe, contrairement à nous, pauvres petits français chauvins. Au même titre que l'Angleterre et son foisonnement incessant de groupes, l'Allemagne nous propose toujours des formations plus ou moins intéressantes, surtout dans le domaine des musiques extrêmes ; citons parmi elles les joyeux lurons de Rammstein, indéniablement reconnus, Lacrimosa, le KMFDM de Sascha Konietzko, Die Krupps, Accept, Helloween, et bien sûr, Scorpions, ces fiers papys chevronnés qui continuent d'enflammer les foules. La new-wave n'est pas en reste avec X-Mal Deutschland, Propaganda, Deutsche Amerikanische Freundschaft (D.A.F) , la prêtresse punk Nina Hagen ou bien encore Klaus Nomi et les robotiques Kraftwerk. La mouvance dark-wave/gothique des années 90 redonnent un coup de semonce à une scène plutôt foisonnante, souvent peu qualitative mais assurément quantitative ; ce sont donc Project Pitchfork, Deine Lakaien, Das Ich et autres Sopor Aeternus qui viennent regonfler les rangs de la musique teutonne.
J'essaie le plus possible de pas me cantonner à l'éternel carcan, c'est-à-dire à constamment redorer le blason de Rammstein encore et encore. Non pas que le groupe ne soit pas bon, bien au contraire, mais ce sont sûrement des considérations débiles de puriste qui tente de connaître (et faire connaître) de nouvelles formations autrement plus intéressantes. Dans l'imaginaire adolescent, Rammstein figure en bonne place aux côtés de KoRn, Marilyn Manson et Cradle of Filth, ce que j'appelerais "la Sainteté", les incontournables que tout un chacun (fan de ce genre de musique je m'entends) a un jour écouter pour se sentir fort et puissant, avec son corpse-painting sur la face et les doigts tordus par des heures de gratte endiablées pour égaler les grands. Non pas qu'il faille blamer ces groupes (je suis moi-même souvent sujette à des relents d'amour incommensurables pour Manson et KoRn, les vestiges d'une adolescence-cheveux aux fesses et jean baggy Jennyfer). Bref, tout ça pour dire que j'ai trouvé mon antidote à Rammstein et à l'instinct grégaire ambiant : j'ai nommé Oomph!
Balloté entre deux cultures (le chanteur Dero Goi s'époumone aussi bien en anglais et en allemand, avec la même maestria), le style du groupe oscille entre EBM (Electro-Body Music, pour les néophytes ^^), métal et gothique. Les premiers albums sont assez confidentiels, à partir d'Unrein, en 1998, le groupe se raccroche à la branche gothique, s'ensuivront deux albums plus mélodiques, qui visent un auditoire plus conséquent, bien qu'ils divisent tous deux par leurs prises de risque (Plastik, 1999 et Ego, 2001). C'est en 2004, avec l'album "Wahrheit Oder Plicht" et son über-hit "Augen Auf!" que le groupe connaît une véritable consécration. Je trouve que le groupe est, qualitativement parlant, plutôt génial et novateur, même s'il faut reconnaître que tout se ressemble arrivé à un moment. A l'instar de Rammstein et de son hurleur en chef Til Lindermann, Oomph! possède une véritable identité et une personnalité forte à sa tête.
Oui oui, j'adoooore faire de la lèche aux teutons, c'est mon petit côté allemand 1ère langue !
How To Destroy Angels, quel nom de merde ; en plus, c'était déjà un peu pris - Coil avait intitulé son premier album comme ça. Puis le principe est loin d'être génial. Trent Reznor se la joue en famille maintenant, "bonjour je suis heureux en ménage et je le montre", pardon mais ça fait un peu sept à la maison tout ça. Et son épouse, qu'est-ce qu'elle est moche. Quand on la voit on hésite à dire si c'est un homme, une femme ou un alien. À priori, donc, rien de bien bandant. On serait même tenter de rejeter le tout par principe ; finalement, ne préfère-t-on pas garder l'image d'un Trent Reznor génial à l'image de celui du Downward Spiral ?
Le truc, c'est qu'en faisant ça, on manque vraiment quelque chose. Parce que c'est sous-estimer la bête que de croire que le tout est a jeter. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'How To Destroy Angels est un groupe révolutionnaire, du genre qui change une vie mais ce n'est pas mauvais, loin de là. Il faut juste arrêter d'espérer qu'un jour Trent Reznor puisse nous refaire un véritable chef d'oeuvre, ne pas attendre un Fragile, Pretty Hate ou Broken bis.
Le premier Ep du groupe est téléchargeable gratuitement sur leur site et plus je l'écoute, plus il me plaît. De l'éthéré "A Drowning" au dansant "Fur Lined" en passant par le chaotique "Parasite" il y en a un peu pour tout les goûts.
Il est tout de même bon de noter l'absence de présence vocale, Mariqueen ayant une voix quasi-inexistante... (Non, je ne l'aime vraiment pas).
En clair, le plus gros défaut de Trent Reznor c'est sa compagne.
Le problème, avec les all-star bands, c'est que l'on s'imagine que ça va forcément cartonner. Parce que tous les éléments sont réunis pour que le succès soit indiscutable. Et puis, c'est le fantasme de tous les afficionados un peu éclairés sur le sujet ; qui n'a jamais spéculé sur le groupe ultime, celui qui se composerait de tous nos artistes tant aimés, "Vous prendrez bien un peu de Tommy Lee à la batterie ?" et "Oh tiens ! Si on se prenait un petit Ozzy de derrière les fagots pour les vocals ?". Enfin bref, le all-star band est une manne qui attisera forcément curiosité et intérêt. L'émission Headbangers' Ball sur MTV en fait son principe, on a vu les Velvet Revolver, et ses transfuges des Guns'n'Roses, menés par le reptilien Scott Weiland, de Stone Temple Pilots.
A Perfect Circle, c'est un peu la quintessence de l'indé réunie en un mégaband qui détonne. On reconnaît tout d'abord la voix et l'âme du groupe, Maynard James Keenan, chanteur de Tool, qui ici, s'éloigne de la bestialité et de la lourdeur de sa formation originale pour flirter avec des rivages plus clairs. Puis Billy Howerdel, guitar tech pour Nine Inch Nails, The Smashing Pumpkins ou les Guns notamment. Josh Freese, batteur des Vandals, puis de nombreuses formations telles que Nine Inch Nails, Suicidal Tendencies et j'en passe. Troy Van Leeuwen, artiste multi-instrumentiste crédité sur de nombreux albums de néo-métal (Coal Chamber, Crazy Town, KoRn), il pallie au départ du géniallissime Nick Olivieri des Queens Of The Stone Age, en devenant un membre pilier de la formation. Et puis, Paz Lenchantin, artiste d'origine argentine, qui officie à la basse et au violon, a collaboré à l'album "Song For The Deaf" des QOTSA et accompagne Melissa Auf Der Maur sur quelques titres de son premier album éponyme. James Iha, guitariste, transfuge des Smashing Pumpkins. N'oublions pas l'acolyte maléfique de Marilyn Manson, Jeordie White(Twiggy Ramirez) qui, délaissant ses frusques de petite fille dégénérée, remplace au pied levé la belle Paz à la basse.
Ce qui fait l'efficacité du groupe, c'est bien entendu l'apport de Maynard James Keenan, hurleur en chef de Tool, qui ici, fait preuve d'une certaine maîtrise pour nous délivrer des émotions plus proches de nous, tandis que Tool avait l'habitude d'un panel de sensations plutôt distanciées, âpres à l'écoute, et auxquelles il est souvent difficile d'adhérer à la première oreille tendue, tant la musique y est dense et étirée au maximum. Le premier album, "Mer de Noms", sorti en 2000, étaye un rock frondeur, puissant, avec des moments d'accalmie qui prélude à une haine encore plus féroce. Des titres comme "The Hollow" et "Judith" (portée par le clip haletant de David Fincher), montrent un crescendo saisissant. La sublime ballade " 3 Libras" évoque les harmonies que l'on retrouvera plus sur l'album suivant, "Thirteenth Step", sorti en 2003. L'album connaît un certain apaisement, des chansons comme "The Package" ou "The Noose" témoignent d'un mysticisme qui leur va comme un gant.
L'année 2004 voit la sortie de l'album "eMOTIVE", album entièrement composé de reprises, avec en prime, une chanson originale, "Passive" qui rappelle les grandes heures de "Mer de Noms", dotée d'une intensité mélodique pareille à celle de "Judith" ou "Orestes". L'intérêt de l'album est plutôt relatif, même si l'on distingue des perles telles que la reprise de Marvin Gaye, "What's Going On" et "Peace Love And Understanding" de Nick Lowe.
La qualité du groupe est indiscutable, tant et si bien (je vous fais part de mon expérience personnelle bouuuh! ^^) que ma première écoute, qui dura au bas mot 20 secondes, me fit adhérer au groupe de manière immédiate et définitive. C'était "Weak And Powerless" et je dois admettre que l'on s'en remet difficilement. Depuis 2004, plus de nouvelles du groupe. Et, je découvre aujourd'hui, dans mes fouineries internet quotidiennes, une petite news qui fait plaisir ; en effet, sur le site BLABBERMOUTH.NET, on peut lire ceci, daté du 18 juin 2010 :
"According to The Pulse of Radio, A PERFECT CIRCLE, the band featuring TOOL's Maynard James Keenan on vocals and Billy Howerdel on guitar, seems like it's definitely coming back to life again after a six-year hiatus. Howerdel's band ASHES DIVIDE performed at Hollywood's Viper Room on Wednesday night (June 16), where Howerdel told the Antiquiet that a full album and tour were possible for A PERFECT CIRCLE, and that the band was working on "something" that should be out later this year.
Keenan hinted to The Pulse of Radio a while back that A PERFECT CIRCLE might release new music, although not necessarily an entire album. "I doubt if we'll do any touring or, you know, do a full album," he said. "We might do some one-off shows here and there if the timing's right and it seems like a good vibe and a smart thing to do. But most likely we'll just kind of concentrate on, you know, one or two songs at a time, rather than investing all the time and money and effort into making those plastic discs that no one cares about anymore." "
Peut-être que, dans un avenir proche, verra-t-on le retour d'un des meilleurs groupes émergé de ses années 2000 folâtrant gaiement dans l'Eurodance et les télé-crochets. Espérons que l'état d'orphelin dans lequel nous nous trouvons présentement se dissipera bientôt. Mes agneaux, je vous salue.